Témoignages de la promotion 2016/2018
/B_nb_commentaires>
Vous trouverez sur cette page les résultats de la promotion 2016/2018 et quelques témoignages d’anciens élèves de cette promotion.
A l’issue des concours passés en 2018, nos élèves ont intégrés
- Centrale Supélec,
- Mines ParisTech
- Télécom SudParis,
- les Arts et Métiers,
- l’ESTP,
- l’ENSEEIHT,
- les Mines de Saint-Etienne,
- l’ENSMM Besançon,
- l’ESTIA Bidart
- Télécom Nancy,
- l’EFREI,
- l’INSA Toulouse,
- l’ISEP,
- SIGMA Clermont,
- l’EPITA,
- l’ESIEE,
- l’IPSA
Pierre de C.
Scolarité antérieure : STI2D EE au lycée Passy Buzenval
Scolarité actuelle : ENSEEIHT 3ème année en alternance chez Sogeti ESEC (filiale de Capgemini) en tant que consultant en cybersecurité
Quel est votre ressenti sur vos années de CPGE TSI ?
Très bonne, ce sont deux années auxquels je repense souvent et qui peuvent même me manquer
Si vous deviez conseiller la CPGE TSI. Le feriez-vous ? Si oui, pourquoi ?
Bien sûr, pour l’encadrement, le niveau, le cadre et l’ambiance
Thibault F.
Scolarité antérieure : STI2D SIN au lycée Saint Erembert
Scolarité actuelle : 5/2 puis ENSAM - Arts et Métiers - 2ème année
Quel est votre ressenti sur vos années de CPGE TSI ?
Sans doute 3 des meilleures années de ma vie
Si vous deviez conseiller la CPGE TSI. Le feriez-vous ? Si oui, pourquoi ?
Découverte de soi, dépassement de soi, gain en maturité...
Note : Il semblerait que le petit frère veuille suivre la même voie
Léo B.
Scolarité antérieure : STI2D SIN au lycée Richelieu
Scolarité actuelle : ISEP - 3ème année
Quel est votre ressenti sur vos années de CPGE TSI ?
2 années à la fois très éprouvante, physiquement et mentalement, mais également très enrichissante sur le développement personnel. Je me suis récemment aperçu à quel point mes deux années en CPGE TSI m’ont permis de mieux comprendre qui je suis, quelles sont mes limites, mes faiblesses pour m’améliorer et grandir.
Si vous deviez conseiller la CPGE TSI. Le feriez-vous ? Si oui, pourquoi ?
Je conseillerais pour sûr à condition que la personne ait l’envie de tester ses propres capacités au-delà de l’envie de devenir ingénieur. À mon sens, endurer ces années permet d’acquérir beaucoup d’expérience et de maturité, tout en développant des compétences tel la communication et le travail en équipe.
Stéphane B.
Scolarité antérieure : STI2D EE au Lycée Richelieu
Scolarité actuelle : 3ème année cycle ingénieur ISEP en alternance chez PSA en tant qu’apprenti ingénieur réseaux embarquées
Quel est votre ressenti sur vos années de CPGE TSI ?
pas facile mais formateur
Si vous deviez conseiller la CPGE TSI. Le feriez-vous ? Si oui, pourquoi ?
Oui car c’est très formateur pour le futur. La prépa permet d’acquérir de nombreuse connaissance mais le plus important est la méthode de travail que l’on forge durant ces 2 années
Arnaud L.
Scolarité antérieure : STI2D ITEC au Lycée Saint Erembert
Scolarité actuelle : 5/2 puis INSA Strasbourg en Génie Mécanique - 4ème année
Quel est votre ressenti sur vos années de CPGE TSI ?
"Très bon ressenti, très belles années avec une ambiance d’entraide, de sérieux mais aussi bonne humeur, que ce soit avec les autres élèves ou les professeurs.
Je suis entré en CPGE TSI à Richelieu en ayant en tête que j’aurais des portes de sortie si cela n’était pas fait pour moi mais j’y suis au final resté 3 ans sans aucun regret et si c’était à refaire, ce serait avec plaisir (et cette fois encore plus de sérieux). "
Si vous deviez conseiller la CPGE TSI. Le feriez-vous ? Si oui, pourquoi ?
Oui, car c’est une très bonne opportunité permettant de postuler à des écoles d’ingénieurs tout en étant bien préparé. L’enseignement à Richelieu est excellent, les enseignants sont compétents et accompagnent vraiment bien les élèves, que ce soit pour aller au bout des deux (ou trois) années de prépa ou pour chercher une autre voie qui nous correspondrait le mieux. Car la CPGE n’est en effet pas pour tout le monde mais est, pour moi, une expérience qui mérite d’être vécue. Après tout, cela ne coûte rien d’essayer et de se lancer dans l’aventure qu’est la CPGE TSI.
Jérémy A.
Scolarité antérieure : STI2D SIN au Lycée Louis-Le-Grand
Scolarité actuelle : Dernière année en ingénierie Système Embarqué à l’INSA Toulouse - Stage de fin d’études en traitement du signal RADAR à l’ONERA Palaiseau
Voici son témoignage complet :
Ce qu’il faut savoir, ce n’est que rien n’était écrit ou prévu à l’avance. Je dirais que tout s’est joué au jour le jour et je n’avais aucune idée de ce qui pouvait m’attendre. Je suis arrivé en classe préparatoire TSI en 2016 après un bac STI2D au lycée Louis Le Grand. Et je ne connaissais rien de ce monde, seulement que j’allais devoir dépasser mes limites et travailler durement. Car en réalité, un an avant cette rentrée, je n’avais même pas connaissance de l’existence de cette classe préparatoire réservée aux bacheliers STI2D et STL. C’était une deuxième chance pour moi, car honnêtement je n’étais jusqu’à présent pas vraiment l’élève modèle destiné à des études supérieures en ingénierie.
Alors me voilà en septembre 2016, au lycée Richelieu, plein de motivation et d’envie afin d’aller le plus loin possible. Et ça commençait par quelque chose que je n’avais jamais vraiment fait auparavant, du moins, pas à ce niveau là : Travailler. Un peu trop d’ailleurs d’après mes professeurs - qui avaient à cœur de nous accompagner dès le début de cette aventure. Mais en réalité, je n’avais pas grand-chose d’autre à faire. Je manquais de rigueur, d’organisation et surtout de méthodologie. Alors je passais beaucoup de temps sur une tâche qui n’en demandait pas autant. Je devais travailler sur ces aspects-là, car je m’étais rendu compte assez rapidement que je ne pouvais pas continuer ainsi pendant deux ans. C’est donc au jour le jour que j’ai essayé et perfectionné toutes sortes de méthodes pour progresser en efficacité. Avec du recul, cet effort m’a été bénéfique autant sur le plan de la prépa que sur le plan personnel : mieux me connaître. Et je pense que c’est la meilleure chose qui me soit arrivée pendant ces deux ans. C’est ce challenge et cette découverte d’un monde que je ne connaissais pas du tout.
Alors il y a eu des hauts et des bas. Plus de bas que de hauts d’ailleurs. Il m’était arrivé de me remettre en question plusieurs fois après des khôlles par exemple, soit parce que je n’étais pas à l’aise lors de cet exercice, soit par manque de connaissances sur le sujet évalué. Ma première claque est survenue lors d’un TD de maths : malgré mon travail régulier et quotidien, je ne comprenais absolument rien de ce qui se passait, alors que mes camarades semblaient à l’aise dans l’exercice. Il y en a eu plusieurs, mais à chaque j’avais la force de rebondir pour aller plus loin. Je gardais l’envie d’aller jusqu’au bout.
Le premier semestre passait et les premiers résultats tombèrent : je me classais dans le top 10 de la promo. J’ai surpris mes parents, moi-même et mes professeurs qui ne s’attendaient pas vraiment à de si bons résultats de ma part. C’était une première récompense. La première année de prépa se terminait avec les mêmes résultats qu’au premier semestre, et avec beaucoup de fatigue : la première année était longue et le surplus de travail fourni tout au long de l’année se faisait grandement ressentir. J’ai beaucoup appris lors de cette première année et pas seulement sur le plan scientifique. La machine a mis du temps à être lancée et maintenant elle allait à fond jusqu’aux concours.
Du moins, c’est ce que je pensais. Car le repos estival, accompagné du manque de rythme fut un beau cadeau empoisonné lors du retour en deuxième année. Grosse claque. Encore une ? Et oui. Sauf que cette fois-ci, la pilule avait du mal à passer. En effet, l’épuisement accumulé en première année m’avait sûrement ralenti dans mes efforts en ce début de spé. Et ça avait continué comme cela jusqu’en hiver, période rude où le manque de soleil se faisait durement ressentir. Mais les concours approchaient. Petit à petit, avec de la motivation - qu’il fallait aller chercher très loin - la machine se remettait correctement en route et tout mon travail, à la maison, avec les professeurs et avec des camarades, me permettait de me perfectionner pour les concours. C’était le grand boom et l’euphorie dans la préparation finale. Du stress se faisait évidemment ressentir, mais pas tant que ça : L’environnement dans lequel on a évolué pendant deux ans et l’accompagnement des professeurs m’avaient donné confiance en moi, chose rare jusqu’à présent.
Des souvenirs ressurgissent lorsque j’écris ces lignes concernant la prépa, qui me semble déjà loin. De bons souvenirs néanmoins. Certes, l’expérience de la classe préparatoire était difficile, mais cela en valait totalement la peine. Car me voilà aujourd’hui à Toulouse, ville de rêve pour le fana d’aéronautique et de spatial que je suis. J’ai beaucoup appris de la prépa, je dirais d’ailleurs que j’ai plus appris sur le “savoir-être” que sur le “savoir” en lui-même. Et c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver : c’est ce qui va faire, à partir d’aujourd’hui et pendant de longues années, ma grande force. La prépa m’a permis d’atteindre un stade que, je pense, je n’aurais jamais pu atteindre via une autre voie. Alors voilà le conseil que je vous donne : Osez ! Osez la classe prépa et cette aventure qui peut vous ouvrir beaucoup de portes, car elle a tout changé pour moi.